Nous assistons à la conflagration finale entre Mahométisme islamiste et Christianisme moderniste. D'elle, s'il sort quelque chose de vivant, pourra alors germer la pensée non dualiste qui rassemblera les quatre bassins spirituels de l'humanité.
En 325, à Nicée, sous la férule de l'empereur Constantin (qui ne se laissa baptiser que sur son lit de mort, mais sans foi), le christianisme - jusque là vague syncrétisme paulinien d'essénisme judéo-chrétien et de bouddhisme hellénisé - naîtra réellement en absorbant le mithraïsme, religion à mystères alors en large faveur dans les Légions romaines1.
Le christianisme est effectivement né de toutes pièces durant les conciles des IVème et Vème siècles et mettra un demi millénaire à s'imposer en Europe.
Le cycle de la prédominance chrétienne s'étend sur 1.500 ans : 500 ans de croissance à l'ère gotique2, 500 ans de maturité à l'ère médiévale3 et 500 ans de déclin à l'ère moderne4.
Si l'on ajoute à ces 1.500 ans les 3 siècles de balbutiements pré-nicéens, et les quelques siècles qu'il faudra pour que la décomposition finale du monde chrétien soit achevée, l'ère chrétienne aura duré les deux mille et quelques années de l'ère du Poissons (cfr. Paul Le Cour - 1937).
Le cycle du Taureau qui l'avait précédé, du minotaure crétois au taurobole mithriaque, dura lui aussi plus de deux millénaires. Du sacrifice abrahamique à l'agneau pascal, le cycle du Bélier encore antérieur, également. Et l'ère du Verseau qui commence sous nos yeux, de même, probablement.
Sans attacher d'importance à ce symbolisme astrologique somme toute artificiel, l'intérêt du modèle est de constater l'évolution de la spiritualité méditerranéenne en quatre grands stades : monisme naturaliste, anthropocentrisme mythologique, monothéisme dualiste et cosmocentrisme moniste.
Face au foyer méditerranéen5, les bassins spirituels du Sinaï (Hébreu), du fleuve jaune (Chinois) et de l'Himalaya (Indien), n'ont pas évolué selon les mêmes pas.
Le Désert, La Mer, la Plaine et la Montagne appellent des cheminements différents.
Le Feu, l'Eau, la Terre et l'Air. Symboles, encore …
Il semble - et il est souhaitable - que le cosmocentrisme moniste émergeant à l'ère du Verseau, voie ces quatre foyers se rapprocher et converger dans vers une spiritualité unique (avec mille facettes, nuances, écoles, rites, etc …)6 : ce rapprochement signera la fin de tous les idéalismes dualistes et, par conséquent, de tous les intégrismes dont le christianisme américain et le mahométisme islamiste sont aujourd'hui les plus néfastes représentants, l'un et l'autre dans la violence. Qu'ils s'entretuent donc au plus vite !
Je suis persuadé que nous vivons, à l'échelle planétaire, l'affrontement des deux derniers ressortissants de la pensée dualiste.
Islam et chrétienté7 vont s'entretuer, nettoyant ainsi la Terre où pourra enfin germer la pensée moniste.
Deux mille années d'idéalisme platonicien vont bientôt s'achever dans un immense bain de sang.
La pensée dualiste est discriminante, guerrière et masculine : elle cultive le face à face, la lutte (pour la bonne cause, bien entendu), le prosélytisme, la conquête (violente ou pacifique), le militantisme, la hiérarchie, l'obéissance, la dominance, etc …
La pensée moniste, tout à l'inverse, est intégrante, intériorisée et féminine : elle cultive le côte-à-côte, la coopération, la tolérance, la diversité, le non-agir, la réticulation, la reliance, le respect, etc …
Culture et contre-culture aurait-on dit dans les années 1950 à 1980 …
Cette contre-culture8, qui germe enfin aujourd'hui et triomphera demain, remonte à Héraclite d'Ephèse et s'est perpétuée, souterraine, durant plus de deux millénaires malgré les persécutions permanentes.
Cette longue chaîne dionysiaque égrène ses perles au fil des siècles (pour la repérer entre le IVème s. et le XVIIIème s., il suffit de suivre pas à pas les condamnations à l'index, au bûcher ou à l'excommunication fulminées par Rome) : les alexandrins, les pères du désert, les kabbalistes, les mystiques rhénans et mosans, les béguines, les alchimistes, les "sorcières", la Rose-Croix, la Franc-maçonnerie spiritualiste, les romantiques allemands avec Schelling en tête, Goethe, Nietzsche bien sûr, Bergson peut-être, les transcendentalistes américains avec Emerson, Thoreau et Whitman, Teilhard de Chardin, Einstein, la beat-generation avec Kerouac et Ginsberg, les hippies originels, les gnostiques de Princeton, les penseurs de l'écologie profonde, les philosophes taoïstes et zen, les cosmologistes holistiques, les physiciens de la complexité, etc …
Le mouvement s'accélère depuis la fin de la seconde guerre mondiale : c'est le seul espoir de survie qu'il reste à l'humanité … ou, à tout le moins, à ce qu'il en restera … si la Terre veut encore bien d'elle !
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En 325, à Nicée, sous la férule de l'empereur Constantin (qui ne se laissa baptiser que sur son lit de mort, mais sans foi), le christianisme - jusque là vague syncrétisme paulinien d'essénisme judéo-chrétien et de bouddhisme hellénisé - naîtra réellement en absorbant le mithraïsme, religion à mystères alors en large faveur dans les Légions romaines1.
Le christianisme est effectivement né de toutes pièces durant les conciles des IVème et Vème siècles et mettra un demi millénaire à s'imposer en Europe.
Le cycle de la prédominance chrétienne s'étend sur 1.500 ans : 500 ans de croissance à l'ère gotique2, 500 ans de maturité à l'ère médiévale3 et 500 ans de déclin à l'ère moderne4.
Si l'on ajoute à ces 1.500 ans les 3 siècles de balbutiements pré-nicéens, et les quelques siècles qu'il faudra pour que la décomposition finale du monde chrétien soit achevée, l'ère chrétienne aura duré les deux mille et quelques années de l'ère du Poissons (cfr. Paul Le Cour - 1937).
Le cycle du Taureau qui l'avait précédé, du minotaure crétois au taurobole mithriaque, dura lui aussi plus de deux millénaires. Du sacrifice abrahamique à l'agneau pascal, le cycle du Bélier encore antérieur, également. Et l'ère du Verseau qui commence sous nos yeux, de même, probablement.
Sans attacher d'importance à ce symbolisme astrologique somme toute artificiel, l'intérêt du modèle est de constater l'évolution de la spiritualité méditerranéenne en quatre grands stades : monisme naturaliste, anthropocentrisme mythologique, monothéisme dualiste et cosmocentrisme moniste.
Face au foyer méditerranéen5, les bassins spirituels du Sinaï (Hébreu), du fleuve jaune (Chinois) et de l'Himalaya (Indien), n'ont pas évolué selon les mêmes pas.
Le Désert, La Mer, la Plaine et la Montagne appellent des cheminements différents.
Le Feu, l'Eau, la Terre et l'Air. Symboles, encore …
Il semble - et il est souhaitable - que le cosmocentrisme moniste émergeant à l'ère du Verseau, voie ces quatre foyers se rapprocher et converger dans vers une spiritualité unique (avec mille facettes, nuances, écoles, rites, etc …)6 : ce rapprochement signera la fin de tous les idéalismes dualistes et, par conséquent, de tous les intégrismes dont le christianisme américain et le mahométisme islamiste sont aujourd'hui les plus néfastes représentants, l'un et l'autre dans la violence. Qu'ils s'entretuent donc au plus vite !
Je suis persuadé que nous vivons, à l'échelle planétaire, l'affrontement des deux derniers ressortissants de la pensée dualiste.
Islam et chrétienté7 vont s'entretuer, nettoyant ainsi la Terre où pourra enfin germer la pensée moniste.
Deux mille années d'idéalisme platonicien vont bientôt s'achever dans un immense bain de sang.
La pensée dualiste est discriminante, guerrière et masculine : elle cultive le face à face, la lutte (pour la bonne cause, bien entendu), le prosélytisme, la conquête (violente ou pacifique), le militantisme, la hiérarchie, l'obéissance, la dominance, etc …
La pensée moniste, tout à l'inverse, est intégrante, intériorisée et féminine : elle cultive le côte-à-côte, la coopération, la tolérance, la diversité, le non-agir, la réticulation, la reliance, le respect, etc …
Culture et contre-culture aurait-on dit dans les années 1950 à 1980 …
Cette contre-culture8, qui germe enfin aujourd'hui et triomphera demain, remonte à Héraclite d'Ephèse et s'est perpétuée, souterraine, durant plus de deux millénaires malgré les persécutions permanentes.
Cette longue chaîne dionysiaque égrène ses perles au fil des siècles (pour la repérer entre le IVème s. et le XVIIIème s., il suffit de suivre pas à pas les condamnations à l'index, au bûcher ou à l'excommunication fulminées par Rome) : les alexandrins, les pères du désert, les kabbalistes, les mystiques rhénans et mosans, les béguines, les alchimistes, les "sorcières", la Rose-Croix, la Franc-maçonnerie spiritualiste, les romantiques allemands avec Schelling en tête, Goethe, Nietzsche bien sûr, Bergson peut-être, les transcendentalistes américains avec Emerson, Thoreau et Whitman, Teilhard de Chardin, Einstein, la beat-generation avec Kerouac et Ginsberg, les hippies originels, les gnostiques de Princeton, les penseurs de l'écologie profonde, les philosophes taoïstes et zen, les cosmologistes holistiques, les physiciens de la complexité, etc …
Le mouvement s'accélère depuis la fin de la seconde guerre mondiale : c'est le seul espoir de survie qu'il reste à l'humanité … ou, à tout le moins, à ce qu'il en restera … si la Terre veut encore bien d'elle !
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