Chere amie,
Procréation assistée: 53% des Français pour les mères porteuses
PARIS (AFP) - Plus de la moitié (53%) des Français considèrent que les mères porteuses devraient être autorisées en France et 46% qu'une veuve doit "pouvoir être fécondée avec le sperme congelé de son mari", selon une enquête publiée mercredi par l'Agence de la biomédecine.
En cas de difficultés à procréer, 78% des personnes interrogées placent les techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP: fécondation in vitro, insémination...) en tête devant l'adoption (32%) ou le renoncement au projet parental (26%), selon les résultats présentés à l'occasion de rencontres parlementaires sur la bioéthique.
Mais 91% désapprouvent le recours à l'AMP pour les femmes de plus de 50 ans, et 72% pour les hommes de plus de 50 ans, précise l'agence dans un communiqué.
55% des Français pensent que seuls les couples hétérosexuels doivent pouvoir bénéficier de l'AMP. 29% sont favorables à ce que des couples homosexuels femmes y aient accès aussi. Pour 38%, une femme seule doit pouvoir en bénéficier.
La grande majorité (79%) reste attachée à l'anonymat du don de sperme ou d'ovocytes et à leur gratuité. "Mais dans le même temps, souligne l'Agence de la biomédecine, une personne sur deux estime que l'enfant doit pouvoir connaître son origine", et 55% des Français se disent favorables à "un défraiement" pour le don d'ovocytes, voire pour 32% à une plus large indemnisation des femmes volontaires.
Hésitant sur la définition de l'embryon (synonyme de foetus ou amas de cellules), 80% des personnes interrogées placent des espoirs de thérapies futures dans la recherche sur l'embryon et la génétique. Environ les deux-tiers sont partisans de donner à la recherche les embryons congelés inutilisés.
Relevant la "très grande confiance dans les scientifiques en ce qui concerne la recherche sur l'embryon" et certaines contradictions dans les réponses, la directrice de l'Agence de la biomédecine Carine Camby a souligné qu'il reste un "gros besoin d'information à faire" pour aider à saisir les enjeux, y compris pour les techniques d'AMP.
Pour 95% des Français, le diagnostic prénatal est une bonne chose. Ils sont également largement favorables (48% "c'est une très bonne chose pour les parents", 36% "une avancée importante pour la médecine") au diagnostic préimplantatoire. Pratiqué après une fécondation in vitro, le DPI est destiné à choisir, en cas de risque de maladie génétique grave, les embryons indemnes pour les implanter dans l'utérus. Pour 13% des personnes interrogées, cela va "trop loin, c'est la porte ouverte à la recherche du bébé parfait" et pour 2,5%, "c'est de l'eugénisme".
Le clonage perçu tantôt comme une technique de reproduction, tantôt comme "un moyen d'obtenir des cellules pour soigner", est massivement rejeté : 91% jugent que cela "va trop loin".
L'enquête a été réalisée entre le 19 décembre et le 29 janvier par l'institut Infraforces auprès d'un échantillon national représentatif de 1.086 adultes.
Procréation assistée: 53% des Français pour les mères porteuses
PARIS (AFP) - Plus de la moitié (53%) des Français considèrent que les mères porteuses devraient être autorisées en France et 46% qu'une veuve doit "pouvoir être fécondée avec le sperme congelé de son mari", selon une enquête publiée mercredi par l'Agence de la biomédecine.
En cas de difficultés à procréer, 78% des personnes interrogées placent les techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP: fécondation in vitro, insémination...) en tête devant l'adoption (32%) ou le renoncement au projet parental (26%), selon les résultats présentés à l'occasion de rencontres parlementaires sur la bioéthique.
Mais 91% désapprouvent le recours à l'AMP pour les femmes de plus de 50 ans, et 72% pour les hommes de plus de 50 ans, précise l'agence dans un communiqué.
55% des Français pensent que seuls les couples hétérosexuels doivent pouvoir bénéficier de l'AMP. 29% sont favorables à ce que des couples homosexuels femmes y aient accès aussi. Pour 38%, une femme seule doit pouvoir en bénéficier.
La grande majorité (79%) reste attachée à l'anonymat du don de sperme ou d'ovocytes et à leur gratuité. "Mais dans le même temps, souligne l'Agence de la biomédecine, une personne sur deux estime que l'enfant doit pouvoir connaître son origine", et 55% des Français se disent favorables à "un défraiement" pour le don d'ovocytes, voire pour 32% à une plus large indemnisation des femmes volontaires.
Hésitant sur la définition de l'embryon (synonyme de foetus ou amas de cellules), 80% des personnes interrogées placent des espoirs de thérapies futures dans la recherche sur l'embryon et la génétique. Environ les deux-tiers sont partisans de donner à la recherche les embryons congelés inutilisés.
Relevant la "très grande confiance dans les scientifiques en ce qui concerne la recherche sur l'embryon" et certaines contradictions dans les réponses, la directrice de l'Agence de la biomédecine Carine Camby a souligné qu'il reste un "gros besoin d'information à faire" pour aider à saisir les enjeux, y compris pour les techniques d'AMP.
Pour 95% des Français, le diagnostic prénatal est une bonne chose. Ils sont également largement favorables (48% "c'est une très bonne chose pour les parents", 36% "une avancée importante pour la médecine") au diagnostic préimplantatoire. Pratiqué après une fécondation in vitro, le DPI est destiné à choisir, en cas de risque de maladie génétique grave, les embryons indemnes pour les implanter dans l'utérus. Pour 13% des personnes interrogées, cela va "trop loin, c'est la porte ouverte à la recherche du bébé parfait" et pour 2,5%, "c'est de l'eugénisme".
Le clonage perçu tantôt comme une technique de reproduction, tantôt comme "un moyen d'obtenir des cellules pour soigner", est massivement rejeté : 91% jugent que cela "va trop loin".
L'enquête a été réalisée entre le 19 décembre et le 29 janvier par l'institut Infraforces auprès d'un échantillon national représentatif de 1.086 adultes.